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Les SAMU 64A et SAMU 33 testent MenKorn NOVI pour les Fêtes de Bayonne !

Le SAMU 64A (Centre Hospitalier de la Côte Basque, Bayonne) en collaboration avec son SAMU de zone de Bordeaux ont souhaité réaliser un test de MenKorn NOVI lors des Fêtes de Bayonne, 4ème événement festif mondial après le carnaval de Rio, la fête de la bière à Munich et les fêtes de Pampelune. Dans la perspective de la coupe du monde de Rugby l’an prochain et des JO2024, ce terrain de test représente un chalenge dans la capacité de MenKorn à prendre en charge des dispositifs prévisionnels de secours (DPS) de grande ampleur. Retours sur ces tests réalisés jeudi 28 et vendredi 29 juillet de 22h à 1h avec le Docteur Edouard GAULT, directeur médical du SAMU64A et le Docteur Jean-Michel DINDART responsable médical adjoint du SAMU33 et responsable des Situations Sanitaires Exceptionnelles sur la zone de défense Nouvelle Aquitaine.

Comme pour toutes les communications de CrisiSoft, avant publication : les propos attribués aux personnes sont préalablement validés par elles.

Que sont les fêtes de Bayonne et pourquoi MenKorn ?

Edouard GAULT : « C’est un événement majeur de l’agenda festif national et mondial et un terrain de jeu et de test idéal pour découvrir et expérimenter de nouveaux outils, process… Nous déployons chaque année, depuis bientôt 40 ans,  une organisation et une logistique réellement exceptionnelles, dans un environnement plus que particulier. Il faut s’imaginer une bulle étanche où toute circulation est impossible, où tout est fermé, contrôlé et où la moindre intervention médicale représente un défi. Dans la dynamique engagée par l’ARS autour de la gestion de crise et via notre SAMU de zone, nous avons récemment découvert la solution MenKorn NOVI prévue pour la gestion de SSE préhospitalières. L’approche de CrisiSoft centrée sur la gestion de crise nous a semblé transférable sur les problématiques des DPS et avons invité CrisiSoft à tester leur système en doublage de nos dispositifs sur quelques heures. ».

Jean-Michel DINDART : « Nous déployons actuellement MenKorn  NOVI au SAMU33 dans le cadre de notre projet de refonte de nos solutions de régulation médicale engagé avec Telecom Exos. Nous connaissions le périmètre fonctionnel de MenKorn et proposons avec l’ARS Nouvelle-Aquitaine que l’ensemble des SAMU de la zone puissent collaborer avec cette solution. Nous avons donc aussi poussé pour que ce test puisse avoir lieu en prévision des grands événements de 2023-2024. L’organisation exceptionnelle des Fêtes de Bayonne avec un dispositif éprouvé nous a semblé être le lieu idéal pour d’une part pratiquer concrètement l’application et d’autre part pour mesurer, en tant que Samu zonal, la qualité des remontées d’information. ».

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Edouard Gault : Briefing des équipes avant le déploiement.

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Jean-Michel Dindart (à gauche) avec son équipe médicale et informatique du SAMU 33

Les personnels du SAMU 64A qui ont participé au test ne connaissaient pas MenKorn, l’ont découvert à cette occasion et sont tous maintenant convaincus de la pertinence de l’outil.

Qu’avez-vous souhaité tester et comment vous êtes-vous organisés ?

Edouard GAULT : « L’enjeu était très clairement de vérifier que la « remontée » de victimes depuis le terrain jusqu’au instances de supervision et de coordination était facile, complète et surtout stable ! Nous avons donc demandé à CrisiSoft de circonscrire le périmètre fonctionnel sur cette problématique de « traitement de masse ». Ils ont paramétré la solution en doublage, car nous disposons d’une solution informatique depuis de nombreuses années, développée exclusivement pour la gestion sanitaire des Fêtes de Bayonne. Estelle, formatrice chez CrisiSoft est venue former les personnes du SAMU33 en charge de la saisie sur le terrain et nous présenter les interfaces. Ensuite 2 équipes de 2 personnes se sont réparties sur 2 PMA et 2 personnels du SAMU64A, référents SSE les ont suivis pour mesurer les résultats du test. ».

Jean-Michel DINDART : « Comme nous serons équipés prochainement, il nous fallait vérifier que la facilité d’utilisation présentée par CrisiSoft est bien une réalité sur un terrain opérationnel et surtout que les infos consignées sur le terrain soient bien disponibles en temps réel pour tout l’écosystème qui intervient sur ce type d’événement comme sur une SSE. Nous étions donc 4 : 1 médecin, 1 cadre de santé SSE et 2 agents de la DSI du CHU de Bordeaux répartis sur 1 PMA axé traumatologie et sur un second en charge à la fois de problématiques traumatologiques, piqûres malveillantes… et de dégrisement avec l’AASC de la Croix Rouge Française. Nous nous sommes positionnés aux secrétariats de ces PMA dans un premier temps puis, plus tard, dans chaque binôme l’un des personnels est resté sur l’identification initiale et le second a consigné les éléments de prises en charge. ».

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Factuellement, la facilité de prise en main de l’application mobile sur le terrain par les personnels du SAMU33 ou mes collègues en charge des SSE au SAMU64A a été unanimement reconnue.

Alors ces test… concluants ?

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Edouard GAULT : « C’est un succès ! D’une part parce qu’on a, grâce à l’investissement des référents SSE du SAMU 64A mais également à l’aide de nos partenaires du SAMU 33, réussi à mettre en place l’exercice, sans interférer notre activité excessivement chargée dans cette période. Ensuite parce que le test a parfaitement répondu à nos attentes. CrisiSoft a joué le jeu que ce soit dans la prise en charge de la préparation, la formation rapide et l’accompagnement sur site pendant les tests.

Factuellement, la facilité de prise en main de l’application mobile sur le terrain par les personnels du SAMU33 et du SAMU64A a été reconnue par tous. L’ergonomie a été jugée adaptée aux nécessités de simplicité et de rapidité de traitement dans ce type de situations. La remontée d’informations temps-réel sur des interfaces dédiées à la coordination ou au suivi stratégique répond parfaitement aux enjeux de pilotage de dispositifs. Jusqu’à présent nous utilisions une solution développée en interne qui fonctionne parfaitement sur les tâches secouristes. Au-delà du fait que l’applicatif vieillit, l’utilisation de MenKorn a montré tout l’intérêt de la gestion de l’aval que ne permet pas notre solution actuelle. Orienter les patients sur des services qui sont notifiés en direct, anticiper les évacuations, dispatcher les moyens sont autant de fonctions de gestion de crise qui sont adaptée aux dispositifs prudentiels de secours. ».

Jean-Michel DINDART : « Pour illustrer les propos d’Edouard sur la partie « terrain », je peux témoigner de l’utilisation optimale de MenKorn, par 2 personnels de la direction des services informatiques du CHU de Bordeaux, qui ne sont pas secouristes et qui découvraient pour la première fois ce type de mission et ce type d’outils. Et si je peux témoigner de cela c’est que MenKorn me permettait de voir en « live » ce qui était fait sur l’autre PMA !

Si l’utilisation de smartphones a permis d’atteindre les objectifs, il est plus ergonomique de fonctionner avec des terminaux un peu plus grands. Cela dit, s’il y a un point à retenir de ce test, c’est la sécurité de l’identification patient. Aujourd’hui, sur les Fêtes de Bayonne, la saisie du numéro d’identification de la victime est manuelle. La fonctionnalité de scan de MenKorn doit de mon point de vue être systématiquement préférée sur la base du QR code du bracelet Sinus, référentiel interservices national, c’est la garantie de traiter le bon patient au bon moment. ».

Les tests en chiffres…

7 Personnels

  • SAMU 64A
  • SAMU 33
  • CrisiSoft

Infos clés

Durée (22h - 1h) = 3H
PMA = 2
Terminaux mobiles = 4
Superviseurs = 2

61 victimes

  • UR
  • Impliqués
  • Retour à domicile

Après cette découverte en situation, quels enseignement en tirez-vous sur MenKorn NOVI ?

Edouard GAULT : D’abord l’adhésion, puisque les personnels du SAMU 64A qui ont participé au test ne connaissaient pas MenKorn, l’ont découvert à cette occasion et sont tous maintenant convaincus de la pertinence de l’outil, dont ils ont exploré de nombreuses fonctionnalités, au-delà du test pratique.

Plus sérieusement, mon sujet va être de travailler avec CrisiSoft sur une ergonomie encore plus forte afin de permettre à un secouriste, d’où qu’il vienne, de prendre en main l’outil en 2 minutes sur des fonctionnalités de base. L’application MenKorn actuelle le permettrait mais aujourd’hui, l’opérateur peut quand même accéder à des fonctionnalités plus avancées qui nécessite une formation minimale. ».

Jean-Michel DINDART : « Globalement je suis satisfait, et j’ai pu constater que les promesses de simplicité et de stabilité sont tenues. Pour le SAMU33, cette séquence m’a permis de fixer comme règle l’identitovigilance à partir du scan de QR-codes et le fait de privilégier l’utilisation de tablettes plutôt que de smartphones.

Enfin, ce qui m’a manqué dans ce test c’est de pouvoir vérifier la pratique avec MenKorn NOVI du primo-intervenant dans une SMV (situation multi-victimes) préhospitalière, confronté au triage de multiples victimes au PRV en un temps limité juste avant le bilan d’ambiance. Le test n’était pas prévu pour cela, alors rendez-vous est pris avec CrisiSoft sur un prochain exercice sur cette phase spécifique. »

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La remontée d’informations temps-réel sur des interfaces dédiées à la coordination ou au suivi stratégique répond parfaitement aux enjeux de pilotage de dispositifs.

Merci à :
Edouard Gault, Fabrice Desrues, Dominque Desmay du Centre Hispitalier de la Côte Basque et du SAMU 64A.
Jean-Miche DINDART, François DALLAY, Dénis JARNAGE, Stéphane GILLET du Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux et du SAMU 33.
Maylis WALCKENAER et Bénédicte LE BIHAN de l4agence Régionale de Santé de Nouvelle Aquitaine.

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